Lorsque les jeunes en décrochage remettent en route leur projet professionnel et plus particulièrement un projet d’apprentissage (CFC ou AFP), le stage est une étape incontournable.
Il existe différents types de stages que ceux-ci peuvent faire pour redynamiser et faire évoluer leur projet professionnel:
Quand il s’agit de découvrir un métier, on parle de stage découverte. C’est un stage de quelques jours (1 à 10 jours) qui permet au jeune d’observer le professionnel dans son métier et d’en découvrir les activités principales. Le stagiaire est parfois mis à contribution pour certaines tâches mais en principe peu ou pas. Il est donc essentiellement dans l’observation et la découverte.
Il y a ensuite ce qu’on appelle le stage de mobilisation, qui est un stage d’un mois environ. Il permet au jeune de reprendre un rythme, de se remobiliser, de développer quelques compétences de base du métier et d’avoir une réelle idée de ce qu’on peut attendre de lui. Il permet également d’obtenir le retour d’un professionnel sur l’employabilité du stagiaire.
Le stage de recrutement est un troisième type de stage. Il est organisé par l’employeur dans le cadre d’un recrutement et lui permet d’évaluer le potentiel d’un candidat sur le terrain. Il dure généralement d’une demi-journée à deux jours. Au terme de celui-ci, une décision est rendue quand à un potentiel engagement ou non.
En dernier lieu, il y a le stage de pré-qualification. Il s’agit un stage de moyenne à longue durée (1 à 10 mois) qui est mis en place en amont d’un engagement pour un apprentissage au sein de l’entreprise formatrice. C’est le seul stage qui nécessite une rémunération (de l’ordre du salaire d’apprenti de première année). Ce stage permet aux deux parties de voir si elles souhaitent travailler ensemble: si le métier et l’entreprise conviennent au stagiaire, et si le stagiaire convient à l’entreprise. Il permet également de former le futur apprenti sur quelques compétences de base avant le début de l’apprentissage.
